Quels sont les bienfaits des huiles essentielles ?

Published On: 22 April 2025Comments Off on Quels sont les bienfaits des huiles essentielles ?

Quelles sont les huiles essentielles à utiliser principalement ?

Quels sont les bienfaits des huiles essentielles ?

Notez ces 10 huiles essentielles à avoir dans sa pharmacie, chez soi, à emmener en vacances. Idéales pour quelqu’un qui débute et qui souhaite utiliser les huiles essentielles. Le Dr Zahalka vous les recommande pour leurs multiples propriétés soignant de nombreuses pathologies.

Les 10 huiles essentielles sont les huiles essentielles de

  • Ravintsara
  • Hélichryse italienne
  • Lavande aspic
  • Menthe poivrée
  • Tea tree
  • Citron
  • Cannelle de Ceylan
  • Origan compact
  • Gaulthérie
  • Niaouli

L’huile essentielle de Ravintsara a des propriétés antivirale, stimulante immunitaire, tonique, rééquilibrante nerveuse et expectorante (qui vous permet d’expulser ce qui est encombrant notamment pour le système respiratoire).

L’hélichryse italienne est connue pour ses propriétés anti-hématome (c’est-à-dire anticoagulante et fluidifiante sanguine), antiphlébitique (pour faciliter la circulation artérielle et capillaire), anti-inflammatoire, antispasmodique, anticatarrhale et mucolytique.

La lavande aspic est puissante grâce à ses propriétés antalgique, anti-inflammatoire et antinévralgique. Mais pas que ! Ses propriétés anti-infectieuse (antivirale, antifongique, bactéricide), anti-catarrhale, expectorante, stimulante immunitaire et tonique générale ne sont plus à prouver.

L’huile essentielle de menthe poivrée est une hybridation entre la menthe aquatique et la menthe verte. Elle dispose de propriétés tonique et stimulante notamment digestive, hépatique pancréatique, nerveuse et cardiaque et de propriétés antalgique et anesthésiante telles qu’anti-inflammatoire, anti-infectieuse et immunostimulante.

Le tea-tree est reconnu pour ses propriétés anti-infectieuse majeure comme antibactérienne, antivirale et immunostimulante, antifongique, antiparasitaire, antiseptique et protection cutanée.

L’essence de citron a des propriétés anti-infectieuse, antibactérienne, antiseptique, antivirale, régulatrice hépatique, antivomitive, tonique digestive, apéritive, carminative, antiseptique atmosphérique, stimulante générale et immunostimulante et enfin fluidifiante et dépurative sanguine.

L’huile essentielle de cannelle de Ceylan agit comme un anti-infectieux intestinal et urinaire puissant, stimulant gastro-intestinal, antifermentaire, antifongique, vermifuge et tonique et stimulant immunitaire, sexuel et respiratoire.

L’Origan compact est une huile essentielle surtout connue pour ses propriétés anti-infectieuse puissante à large spectre d’action et tonique et stimulante générale. Mais elle est aussi idéale grâce à ses propriétés bactéricide, fongicide, virucide, immunostimulante et parasiticide.

La gaulthérie (ou gaulthérie couchée) est efficace quand elle est utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoire et antispasmodique.

L’huile essentielle de niaouli a des propriétés anti-infectieuse (antibactérienne, antivirale et antifongique), anticatarrhale, expectorante et radioprotectrice cutanée (elle agit contre les nécroses tissulaires).

Comment fonctionnent les huiles essentielles ?

L’huile essentielle est obtenue par la distillation de la plante aromatique. La plante à distiller est déposée dans un vase avec de l’eau pure, pendant qu’un autre vase rempli d’eau est porté à ébullition à côté. La chaleur de l’eau bouillante imprègne la matière végétale, dissout et enfin vaporise les molécules aromatiques. L’huile essentielle est extraite de la plante grâce à la vapeur d’eau qui imprègne la plante puis qui, avec la condensation, va se déposer dans un vase florentin (vase utilisé pour séparer les huiles essentielles hydrophobes de l’eau par leur densité). Dans ce vase, on retrouve l’huile essentielle pure au-dessus et l’hydrolat aromatique (eau et molécules aromatiques) en dessous. Pour extraire l’essence des agrumes, on extrait la substance sécrétée par la plante aromatique (qu’on appelle essence parce qu’on ne peut pas la distiller).

Il y a plusieurs voies d’absorption possibles pour ingérer vos huiles essentielles : la voie buccale (sur ou sous la langue), nasale (pour traiter les encombrements), cutanée (en massage ou en friction au niveau du thorax, du plexus solaire, de la colonne vertébrale, de l’abdomen, du cou, de la nuque ou du visage, du bas-ventre et enfin au niveau des pieds) pour apaiser une plaie ou agir sur un muscle, vaginale (pour les mycoses notamment), la diffusion dans l’atmosphère, l’inhalation (vous pouvez vous procurer un inhalateur en pharmacie) et le bain chaud (à diluer dans votre gel douche). Cependant, la méthode de diffusion la plus efficace et la plus conseillée reste la voie rectale (sous forme de suppositoire).

Comment diluer les huiles essentielles ?

Chaque huile essentielle a sa propre posologie qu’il faut impérativement respecter, demandez conseil à votre pharmacien. Il faut donc être averti pour l’utilisation des huiles essentielles. Suivez les conseils d’un médecin, pharmacien ou herboriste. Le Dr Zahalka rappelle quelques bases : par voie orale, l’huile essentielle chez l’adulte peut se prendre en 3 gouttes diluées avec une autre huile essentielle ou végétale ou déposée sur un comprimé neutre, une compote, un yaourt ou du miel jusqu’à 3 fois par jour. L’huile essentielle fera effet plus rapidement si vous la diluez avec un sucre ou un comprimé neutre. Si vous cherchez à agir sur la sphère ORL, on peut vous conseiller de laisser fondre en bouche l’huile essentielle diluée. Et pour agir sur le système digestif et urinaire, pensez à avaler votre huile essentielle en la diluant avec une huile végétale ou une gélule. Par la voie dermique (cutanée), la friction se fait avec 10 gouttes pures de l’huile. Pour un massage complet, il est conseillé de diluer à 10 %.

Chez l’enfant de moins de 7 ans, la prise d’huile essentielle par la voie buccale est proscrite. D’après une indication d’un thérapeute, elles peuvent être prises par voie cutanée si les huiles sont diluées à 30 % ou diffusées dans l’atmosphère.

Pour les enfants de plus de 7 ans, l’huile essentielle peut être prise par voie orale uniquement si le thérapeute y invite. Il est préférable d’utiliser la voie cutanée en dilution à 20 % (veillez à bien effectuer un test d’allergie au pli du coude auparavant) ou la voie rectale. La diffusion atmosphérique doit se limiter à 5 minutes si la posologie de l’huile essentielle le conseille.

Quelles huiles utilisées pour quels usages ?

Reprenons les 10 huiles essentielles que vous avez maintenant dans votre trousse. Savez-vous ce qu’elles soignent ?

L’huile essentielle de ravintsara est connue pour son efficacité contre les infections virales (grippe, rhume, herpès, zona, varicelle, hépatite, entérite virale, mononucléose), la fatigue physique et nerveuse, la dépression nerveuse, l’angoisse, les insomnies, la bronchite catarrhale, la sinusite et la rhino-pharyngite.

L’hélichryse italienne est reconnue pour soigner les contusions, hématomes, bosses, les œdèmes, les affections circulatoires (varicosités, couperose, acné rosacée, syndrome de Reynaud), les affections inflammatoires (phlébite, coronarite, entérite, arthrite, polyarthrite), la bronchite, la rhinite et la rhino-pharyngite.

L’huile essentielle de lavande aspic est utilisée contre la bronchite virale, la laryngite, l’otite, la rhinite, la sinusite, la trachéite, la toux quinteuse, les brûlures sévères, les mycoses, l’acné, les piqûres d’animaux (guêpes, méduses abeilles, moustiques, puces, scorpions…), les rhumatismes, les crampes et la polyarthrite rhumatoïde.

La menthe poivrée est indiquée contre l’indigestion, la dyspepsie, les nausées ou les vomissements, le mal des transports, l’aérophagie, les flatulences, les inappétences, l’hépatite virale, les céphalées, les migraines, les tendinites, les douleurs d’origine nerveuse (névralgie, sciatique, névrite, zona, gingivite), les fatigues physiques et nerveuses, les infections ORL accompagnées d’inflammations (rhinite, sinusite, otite, laryngite) et enfin l’eczéma et l’urticaire.

Le tea-tree est utilisé en radiothérapie, en prévention des brûlures cutanées, pour les infections buccales (aphtes, ulcère buccal, gingivite, abcès dentaire, stomatite, candidose), les infections intestinales telles que les entérocolites bactériennes, l’appendicite, les parasitoses (ascaris, lamblia et ankylostomes), les infections génitales et urinaires (vaginite à trichomonas et la cystite), les infections respiratoires (sinusite, rhinite, bronchite purulente, otite, laryngite, pharyngite et rhino-pharyngite) et les infections dermatologiques comme les mycoses, les plaies, les furoncles, la gale, la teigne, les escarres et l’acné.

L’essence de citron est reconnue pour agir contre les affections digestives et hépatiques (nausées, indigestion, mal des transports, insuffisance hépatique), les troubles circulatoires artérioveineux (phlébite, hémorroïdes, couperose…) et est un bon assainissant contre les maladies contagieuses en diffusion atmosphérique.

La cannelle de Ceylan soigne les affections intestinales et tropicales telles que la diarrhée, la dysenterie, l’amibiase, la colite infectieuse, les ballonnements intestinaux et les flatulences, les affections urinaires comme la cystite, la vaginite, l’urétrite et la colibacillose et est reconnue pour lutter contre la fatigue musculaire, sportive, somnolence et l’impuissance masculine.

L’origan compact est conseillé pour les infections de toutes sortes : respiratoires (bronchites, angine, sinusite, rhinite), digestives (dysenterie, amibiase, entérocolite), urinaires (cystites, néphrite), tropicales (paludisme et typhus) et la fatigue nerveuse et l’épuisement.

L’huile essentielle de gaulthérie apaise les affections inflammatoires telles que les tendinites, l’arthrite, les entorses et même les torticolis et les affections musculaires (crampes, contractures, spasmes…), ainsi que pour les douleurs diverses : arthrose, céphalées (maux de tête), rhumatismes, crise de goutte, cystite…

L’huile essentielle de niaouli est connue pour soigner les infections respiratoires avec encombrement muqueux (bronchite, rhume, sinusite, rhino-pharyngite), les infections gynécologiques (leucorrhées, herpès génital, condylome acuminé, vulvovaginite), les infections cutanées (herpès, zona, varicelle, psoriasis, acné, piqûres de moustique, plaies, furoncles, mycose) et pour la prévention des brûlures par la radiothérapie.

Comment utiliser l’huile essentielle de ravintsara ? Comment la prendre ?

L’huile essentielle de ravintsara se prend surtout par voie buccale et cutanée. Sa posologie diffère selon la maladie visée.

Par exemple, pour prévenir de la grippe, il est conseillé de frictionner quelques gouttes sur le thorax et la voûte plantaire ou de le diffuser en mélange : une cuillère à café d’huile essentielle de ravintsara et une cuillère à café d’huile essentielle d’eucalyptus radié.

Pour lutter contre la fatigue physique ou l’épuisement, le Dr Zahalka vous propose de mélanger de l’huile essentielle de ravintsara et de l’huile essentielle de romarin et d’exercer une friction sur la nuque et/ou la colonne vertébrale.

Contre la dépression, vous pouvez déposer une goutte d’huile essentielle de ravintsara et une goutte d’huile essentielle de cannelle sur un comprimé neutre 3 fois par jour. Une goutte d’huile essentielle de ravintsara et une goutte d’huile essentielle de niaouli en friction sur la zone concernée apaisent l’herpès dès l’apparition des symptômes.

Chez l’enfant, à partir de 3 ans, le ravintsara se mélange parfaitement avec l’huile essentielle de bois de rose (parce qu’elle est antibactérienne) : 3 gouttes de chaque dans 1 cuillère à café d’huile végétale de macadamia, en massage du thorax et du dos, deux fois par jour, pour soigner le rhume, la grippe, la rhino-pharyngite ou encore la bronchite.

Les livres à consulter :

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