La dimension psychologique de la maladie

Chaque partie de notre corps a une fonction spécifique qui s’intègre dans l’ensemble de notre système corps-esprit. La nouvelle école de psychosomatique part de l’hypothèse que les manifestations physiques d’une pathologie sont en réalité le reflet d’un contenu profond, inconscient, exprimé de façon métaphorique par les organes impliqués dans cette pathologie.
Les douleurs abdominales ou maux de ventres en sont un exemple simple car la peur de l’échec se somatise dans le ventre quelle que soit les situations.
En cachant ou en refoulant les symptômes physiques, nous ne faisons qu’amplifier la problématique inconsciente et les symptômes éliminés finissent dans les profondeurs de notre psyché. Si le voyant d’huile s’allume sur le tableau de bord de notre auto, nous n’en dévissons pas l’ampoule pour arrêter le signal, mais nous allons en vérifier la cause : le niveau de lubrifiant. Lorsque nous avons mal à la tête, pourquoi donc alors éteignons-nous le signal en avalant un anti-douleur ?
Si, au contraire, nous apprenons à associer un symptôme à sa signification profonde, nous aurons une plus grande possibilité d’arriver jusqu’à la « cause première » de notre ennui de santé. Ce que nous avons l’habitude de nommer « maladies » sont en réalité des signaux qui nous disent que quelque chose ne va pas en nous, et qui nous donnent par conséquent une occasion de progresser : peut-être cela vaudrait-il la peine de faire un effort, de mettre nos craintes en question, et de comprendre la cause réelle et profonde de notre difficulté personnelle de santé. Cela pourrait nous sauver la vie !
Après avoir suivi l’enseignement d’Elisabeth Kübler Ross, Anna Zanardi devient Docteur et Professeur en Psychologie. Elle se spécialise en communication systémique et obtient plusieurs diplômes notamment du Mental Research Institute de Palo Alto (USA), et du Lesley College à Harvard (USA).

Même si son implication est forte en Italie, elle agit depuis de nombreuses années en tant que Conseil en motivation auprès de hauts dirigeants d’entreprises internationales et, en tant juge honoraire au Tribunal pour mineurs de Milan et expert auprès du Ministère de la Justice.
Elle exerce aussi une activité hospitalière comme experte en Neuropathie et en Médecine Psychosomatique et collabore à divers quotidiens et revues de larges diffusions en Italie.